Rencontre avec Étienne Davodeau

Étienne Davodeau est un dessinateur et scénariste français de bandes dessinées, passionné d’histoire.

L’adaptation au cinéma de « Lulu femme nue », le succès public et critique d’albums tels que « Les Ignorants » ou, récemment, « Cher pays de notre enfance », ont fait de lui l’un des auteurs les plus en vue de sa génération.

Proche de la terre, proche des gens! Voilà comment on pourrait qualifier en quelques mots Étienne Davodeau, l’homme et l’auteur.

Aussi loin que l’on puisse remonter dans sa bibliographie, Étienne Davodeau a toujours eu à cœur d’explorer le réel, le quotidien, la vie des gens ordinaires, notre vie.
Ne cherchez donc pas de super-héros ou de super-événements dans ses livres, il n’y en a pas ! Ce qui l’intéresse ; ce sont les petites choses de la vie, celles qu’on a tous les jours sous les yeux et qu’on finit par ne plus voir.

« Je suis à peu près convaincu que dans chaque vie humaine, on trouverait une histoire digne d’être racontée… », déclarait-il au moment de la sortie du livre « Les Ignorants ».

« Les Ignorants » met justement en scène la rencontre de deux mondes, la bande dessinée et les vignes, un auteur et un viticulteur, la culture et l’agriculture, deux passions, deux ignorants, et au bout du compte un apprentissage croisé.

« Rural! », « Les Mauvaises Gens », « Un homme est mort », « Les Ignorants », autant de récits marqués par une exploration du réel et une approche intimiste.

Même le très sérieux et plus âpre « Cher pays de notre enfance » qui se penche sur la face obscure de la Ve République, avec ce Charles de Gaulle éclaboussé de sang en couverture, Prix du public Cultura au Festival International de la Bande Dessinée, dégage un petit quelque chose d’intime.

Documentaire mais aussi fiction, Étienne Davodeau aime la bande dessinée dans sa diversité. Il aime aussi surprendre le public. Bien sûr, depuis « L’Homme qui n’aimait pas les arbres », l’un de ses premiers travaux, jusqu’au « Chien qui louche », en passant par « Le Constat », « Quelques jours avec un menteur » ou « Lulu femme nue » que la réalisatrice Sólveig Anspach portera à l’écran en 2014 avec Karine Viard, toutes ses fictions sont solidement ancrées dans le réel.

Une quarantaine d’albums en 25 ans. Étienne Davodeau aime son métier et le fait avec passion et conviction.

Nous remercions chaleureusement le Consulat Général de France pour sa contribution dans l’organisation de l’évènement.